vendredi 19 août 2011

Fin d'une semaine chaotique

Surtout ne pas se mettre de pression, pas de stress, prendre les choses comme elles viennent, en essayant de ne pas focaliser sur le résultat. On a encore 3 semaines et seulement une petite pièce de 5 actes, ah ah ah !
Campés sur nos solides décisions, nous arrivons au théâtre où nous apprenons que l’acteur qui joue Harpagon est au CCF pour toucher son salaire.
« Prendre les choses comme elles viennent ».
Travaillons tous ensemble l’entrée chorégraphiée de Frosine.
14h45 : Harpagon nous a rejoint.
15h : panne de courant.
« Pas de stress ».
Nous allons faire la réunion qui était prévue à la fin de la répé.
- « Bon, chers amis acteurs, il nous reste 3 semaines, il va falloir mettre le paquet. C’est une course de fond, un parcours athlétique. Besoin d’énergie, d’investissement, d’autonomie. IL faut apprendre les textes et se donner à fond ».
« Pas de pression ».
15h30 : le courant est revenu.
La répétition ? Magnifique !
Pas d’inquiétude, tout va bien se passer.
17h30 : on arrête. La semaine a été éprouvante.
Et on a répété 2h1/2.
« Ne pas focaliser sur le résultat ».
Départ pour Khep, en bord de mer.
3h de route en taxi.
Anghor beer, riz, poisson grillé tout frais péché.
Stress ? Pas de stress !


L’île du lapin

Pas de bol mon appareil est arrivé en bout de batterie juste avant d’arriver sur l’île.
Elle est située juste en face de Khep, à 20 min en bateau.
Khep, c’est quelques anciennes maisons abandonnées, qui ont été saccagées et/ou brûlées.
Quelques immeubles en construction (on imagine un genre de riviera d’ici quelques années, bouhou…)
Et des cabanes les unes à côté des autres qui servent de la bière et du poisson grillé aux touristes.
Une grosse statue de crabe. Une grosse statue de « sirène », les deux en bord de mer.
Un marché aux crabes.
Basta.
L’île du lapin, c’est « Lost ».
Une île déserte, des paillottes, la plage, la jungle.
Une poignée de touristes.
Pour une journée, c’est le paradis.
Beau temps, mer chaude, encore le poisson grillé.
Décompression assurée.
Et gros coup de blues en repartant.
Les vagues sont en dedans.

Aucun commentaire: