mercredi 31 octobre 2007

Les moines se bougent

En cliquant sur le lien ci-après, vous pouvez faire d'une pierre deux coups :
1) signer la pétition d'Amnesty en faveur des personnes détenues injustement en prison et pour la démocratie en Birmanie.
2) vous serez ainsi inscrit à Amnesty International et pourrez signer régulièrement (une fois par mois, ce n'est pas du harcèlement) des pétitions en faveur de personnes en très grande difficulté et dont on ne parle bien-sûr quasiment jamais.

http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/s_informer/actualites/crise_des_droits_humains_au_myanmar/petition_contre_la_repression_au_myanmar

mardi 30 octobre 2007

Touche pas ma caisse

Ici, à Marseille, il faut savoir que dès que l'on touche à la voiture d'un marseillais, on touche simultanément et automatiquement à sa bite (même si c'est une marseillaise, curieusement).
Il faut savoir qu'alors, au mieux, on se fait traiter instantanément de connard, au pire, de petit pédé d'enculé et l'on se prend, au mieux, une baffe, au pire, un méchant coup de poing dans la gueule.
C'est un mode de relation un brin archaïque à l'image de cette ville...
Mais je l'aime toujours (et encore), c'est pas croyab'...

lundi 29 octobre 2007

Inspirez... expirez


On respire avec les poumons, non ?
Les poumons se gonflent, le diaphragme (qui est un gros muscle en forme de voûte qui entoure les viscères) descend et du coup les dits-viscères qui ne savent plus où se mettrent sortent : le ventre gonfle.
Dans de nombreux cours de chant ou de relaxation ou de théâtre, on entend souvent : "respirez avec le ventre".
Si on y réfléchit un petit peu, on se demande bien comment cela peut être possible.
Ou peut-être qu'avec beaucoup d'entraînement à se remplir les viscères d'air, on peut devenir une star du pneumatique ?


dimanche 28 octobre 2007

Rapport au Monde

J'ai créé ce blog parce que ça m'oblige à exercer quotidiennement ma pensée, à affûter ma vigilence tout au long de la journée pour me dire : "qu'est-ce que je vais retenir d'aujourd'hui et comment je vais le formuler ?" et aussi pour le faire lire aux personnes qui m'entourent plutôt que d'accumuler des choses écrites que personne ne lira jamais (ça me donne une exigence supplémentaire de ne pas m'adresser qu'à moi-même).
Or un mystérieux individu s'est mis à laisser des commentaires incompréhensibles et pas drôles.
Pourquoi faut-il sur cette planète qu'il y en ait toujours qui passent leur temps à détourner, salir, détruire, polluer ?
C'est quoi ce rapport à la Terre-Mère ?
Je projette ? J'extrapole ?
Je pose la question...

vendredi 26 octobre 2007

Lettre à Libé

Bon, voilà, c'est fait, je ne suis plus abonné à Libé.
Extraits :
"Un jour de grève générale, Cécilia Sarkozy en première page et cinq pages qui s’en suivent, c’est trop pour moi.
Avec justifications à l’appui :
« C’est pour montrer que Sarkozy ne peut pas renier l’héritage de 68. »
Je rêve !
Parce que son équipe de communication a sans doute choisi ce jour au hasard pour annoncer « la difficile épreuve de notre bon président » ?
...
Vous ne faites pas du tout le jeu de Sarkozy, c’est pour mieux le combattre que vous parlez de lui comme tous les autres ?
...
En bref, vous pensez vraiment qu’on ne s’apercevra pas que vous nous prenez pour des imbéciles (et je suis poli) ?
...
Cela faisait longtemps que je défendais encore Libé auprès de tous ses détracteurs de plus en plus nombreux (dans mon entourage en tous cas).
Je ne le défendrai plus et je les rejoins, bien à contre cœur.
Je vous souhaite bonne route, vendez bien, soyez rentables, faites du bénéfice : c’est tout le bonheur que je vous souhaite puisque, apparemment, ce sont les valeurs qui vous animent.
J’en arrive à préférer les gens de droite qui au moins ne cherchent pas à faire croire le contraire de leur ignominie.

Un ex-fidèle lecteur."

Mais le fin du fin, c'est que tout ça est peut-être tout simplement magistralement orchestré pour accélérer la chute programmée de ce journal.
Et je ne suis qu'un de + dans le troupeau !
Ouais !!

jeudi 25 octobre 2007

Discours d'investiture de Nelson Mendela en 1994


Il est des textes comme celui qui suit que l'on traîne toute sa vie sans vraiment jamais les comprendre totalement...
.
"Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyions à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous soyions puissants au-delà de toutes limites.
C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?"
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?
...
Vous restreindre ne rend pas service au monde.
L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres.
...
En laissant briller notre propre lumière [qui ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous], nous donnons aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."

mercredi 24 octobre 2007

Ainsi va le monde

Un copain m'a rapporté aujourd'hui cette histoire vécue par lui.
Il passe dans la rue devant un tas de poubelles dans lequel farfouille un SDF.
Une femme accompagnée de son chien passe sans le voir.
Le chien s'arrête et farfouille aussi. La dame tire sur la laisse en disant :
- "non, non Kiki, c'est pas bien de fouiller dans les poubelles".
.

Et à propos de la Birmanie, force m'est bien de constater que je ne peux rien faire, à part faire circuler des pétitions.
On organise pas comme ça une manif surtout quand visiblement elle ne servira à rien.
Il y a juste à admettre son impuissance et accepter l'inacceptable, c'est-à-dire le monde tel qu'il est.
Et chanter avec Balavoine : "Je ne suis pas un héros !"

mardi 23 octobre 2007

QI

Il paraîtrait que le QI moyen des français serait de 85/90.
Quand la moyenne de l'être humain est de 120/130.
Ca expliquerait les 70% de satisfaits ?
.

Et une petite phrase du jour (en sus) :

"On peut se demander si les partis politiques ne sont pas l'invention politique la plus stérilisante depuis le XIXe siècle. La stérilité politique intellectuelle me paraît l'un des grands faits de notre époque."

Michel Foucault

lundi 22 octobre 2007

Contrastes

Les images formées par mon inconscient la nuit, me semble de plus en plus une stricte et logique mise en images de ce que je vis dans la journée.
La machine humaine me fascine et m'émerveille.
Je suis heureux quand je peux donner un sens aux choses qui semblent totalement m'échapper (sans pour autant vouloir donner un sens à tout et à tous prix).
En même temps les humains, et notamment les français, et encore plus précisément les journalistes, et pour dire vraiment le fond de ma pensée, les "ceux" qui font "Libé" me sortent littéralement par les trous de nez depuis jeudi, jour de la grève générale et de leur cinq premières pages sur "on sait qui".
(Rapporté à Harry Poter, on serait tenté de penser à Voldemort et on ne serait pas loin du compte...)
Quelle obscénité. J'étais abonné et je dois écrire pour me désabonner définitivement.
Cette lettre sera sans doute l'objet d'un prochain blog...
Je les déteste.

mardi 16 octobre 2007

Je suis peut-être snob, mais j'aime beaucoup David Lynch

Depuis quelques mois, on peut voir des vaches partout dans les rues de Marseille.
Des fausses, bien-sûr.
David Lynch a proposé son projet (ce que l'on fait réellement des vaches) qui a été refusé.
Pas très politiquement correct...
.

lundi 15 octobre 2007

A Paris : Vé-lib, à Marseille : Vé-lo

Lib, c'est clair, c'est libre, liberté, libre-service,...
Lo, ça veut juste rien dire.
Lo, ça s'arrête à 21h comme le métro.
Lo, c'est pas de pistes cyclables ou alors des trottoirs avec un petit cycliste imprimé dessus et les piétons n'ont qu'à bien se tenir (80 km de ce genre de pistes, quand-même, selon les dires de notre cher maire Gaudin).
Lo, c'est une ville bâtie sur des collines bien pentues (comme on le devine sur la photo).
Lo, c'est un projet qui n'en est pas un : juste une petite campagne électorale avec des arguments faciles.
Lo, c'est zéro vélo en haut (comme on le voit sur la photo, il en reste un) et tous les autres en bas. Il fait chaud ici, oh !
Lo, c'est l'organisation d'enfer qui va se mettre en place pour les remonter tous ces vélos, quotidiennement, là-haut, sur la coll-li-neu ?! (cf le projet très pensé et très bien mené du tramway qui ne passe pas dans son tunnel).
Mais Marseille est au bord de Lo, L/O ce sont deux lettres qu'on trouve dans bOrdeL et c'est pour ça que (c'est affreux) Marseille, je l'aime quand-même !!

dimanche 14 octobre 2007

Faut toujours être le plus fort ?


"Les petits ont un problème de puissance.
Les grands aussi.
Mais c'est dans l'autre sens."

vendredi 12 octobre 2007

Lilith, Choke, bébé et Birmanie

Ca ? C'est une photo de répétitions de Lilith au Rio...
Quoi ? J'ai dit quelque chose ?
.
On s'occupe de la Birmanie. Laissé un message à Amnesty International. Fait circuler les pétitions. RV lundi pour organiser manif ou concert ou les deux... Ou peut-être rien si c'est trop compliqué... Faut avoir la foi pour pas oublier les autres là-bas, loin.
On a repris le travail sur "Choke", le film. Lundi, on enregistre les voix off. Peut-être va-t-il enfin voir le jour, un jour, ce film !

mercredi 10 octobre 2007

Birmanie : on ne peut rien faire, nous ?

"Si Total s'en va, il sera remplacé par des entreprises chinoises ou indiennes, ou bien pire encore."
"Autrement dit, si ce ne sont pas des entreprises européennes qui collaborent avec une des pires dictatures au monde, c'en seront d'autres? Autrement dit, ne faisons rien, des fois que d'autres fassent encore moins ?
Est-ce là vraiment une attitude digne de l'Union Européenne et du "pays des droits de l'homme"?

Frédéric DEBOMY (coordinateur d'info Birmanie) et Gwenael WASSE (chargé de campagne pour les Amis de la Terre)

Et nous, qu'est-ce qu'on fait, à part lire le journal et écouter la radio ?
Et toujours l'éternelle question : " mais qu'est-ce qu'on peut faire ?"
Je sais pas, aumoins manifester, juste pour dire qu'on n'est pas indifférent.
Organiser cette manifestation s'il le faut.
Bon, ben, y'a plus qu'à...
Défi ?
http://www.dailymotion.com/video/x32g4m_repression-en-birmanie

mardi 9 octobre 2007

Don d'organes : il arrive un moment où on a un tas de trucs qui servent plus à rien

Je viens de prendre ma carte de donneur d'organes.
Il parait qu'il y a plein de gens qui n'en parlent pas quand ils sont en vie et du coup, quand ils sont morts, la famille refuse aux médecins de prélever leurs organes, simplement parce qu'ils ne savent pas ce que le mort voulait quand il était vivant, voyez...
Moralité, avec la carte sur moi, si un jour je suis mort, ce qui ne manquera pas d'arriver, et bien les médecins pourront prendre tout ce qu'ils veulent comme organes à moi.
C'est chouette, non ?
http://www.agence-biomedecine.fr/fr/dondorganes/choix.html

lundi 8 octobre 2007

Avant c'était pas pareil

"Avant Marseille c'était une belle ville...
Mais elle a été bombardée.
C'est con la guerre."

samedi 6 octobre 2007

Fête au Rio


Vendredi soir, c'était la "fête institutionnelle" au Rio.
Ca fait penser au nouveau projet de contrat intermittent à durée indéterminée...
Fête / institutionnels
Intermittence/ durée indéterminée
Epoque schizophrène...
On s'en est quand-même pas mal sorti.
Si on arrive à faire aussi bien question statut, on a l'espoir d'encore quelques beaux jours !

vendredi 5 octobre 2007

Une nouvelle loi de Murphy


Plus on vide un appartement à Paris...

...plus il se remplit à Marseille.

mercredi 3 octobre 2007

Ce beau pays


Aujourd'hui, Midinettes sur la place de l'Opéra, entre les deux sirènes du 1er mercredi du mois. Un moment fort et magique.
Même si les lois de Murphy profondément pessimistes trouvent un écho affreusement actuel dans ce que nous vivons chaque jour, soyons pessimistes, mais souriants !
Phrase du jour : "L'impuissance d'un politicien se mesure à la tension sociale qu'il crée par l'intensité du matraquage médiatique de ses discours".

mardi 2 octobre 2007

Marseille est une ville colorée aux mille contrastes...
Y'en a qu'aiment pas.

lundi 1 octobre 2007

Hedda

C'était vendredi soir, au théâtre de la Criée.
Hedda Gabler, de Henrik Ibsen, mise en scène de Thomas Ostermeier.
En dehors des saluts, façon opéra, et de quelques longueurs, je n'ai aucune critique négative à émettre pour ce spectacle.
La traduction et l'adaptation du texte sont remarquables, la scénographie est somptueuseusement high-tech et magnifiquement utilisée, les acteurs sont tous très bons.
On entend l'ultra-individualisme dans lequel on vit et où l'on se confine, l'égocentrisme ambiant, la prépondérance des intérêts personnels et la négation massive de l'autre.
Première fois que j'ai l'impression de voir du cinéma sur scène et qui fonctionne à fond.
La salle était remplie d'ados qui n'ont pas moufté, signe incontournable de l'intérêt non feint d'un public à qui on ne la fait pas...
J'aime bien Ibsen, finalement !