mercredi 16 décembre 2009

Une étude prouve la nocivité pour l'organisme de trois maïs Monsanto


LEMONDE.FR avec AFP | 11.12.09 | 17h47
Une étude publiée dans la revue International Journal of Biological Sciences démontre la toxicité de trois maïs génétiquement modifiés du semencier américain Monsanto, a annoncé vendredi 11 décembre le Comité de recherche et d'information indépendant sur le génie génétique (Criigen, basé à Caen), qui a participé à cette étude.
Le Monde Monsanto

mercredi 25 novembre 2009

Et les lauréats des Prix Pinocchio du développement durable 2009 sont… Montreuil, mercredi 25 novembre 2009


Les Amis de la Terre ont décerné hier soir à Paris les prix Pinocchio du développement durable 2009, sur la base des votes des internautes. Cette année, les lauréats sont :
- Bolloré dans la catégorie « droits humains »
- Total dans la catégorie « environnement » et
- EDF dans la catégorie « greenwashing ».

Dans la catégorie « droits humains », c’est le groupe Bolloré qui a reçu le prix avec 35 % des votes pour les conditions de travail déplorables des travailleurs dans les plantations d’huile de palme de sa filiale Socapalm (Cameroun), dont elle est actionnaire majoritaire.

Le groupe Total a quant à lui reçu le prix Pinocchio dans la catégorie « environnement » avec 29 % des votes de cette même catégorie. Les internautes condamnent la multinationale française pour son implication dans le méga-projet pétrolier Kashagan (Kazakhstan), qui s’annonce comme une catastrophe environnementale et sanitaire. Ce cas illustre le double discours du groupe qui, loin de l’image moderne et éthique qu’il cherche désespérément à se donner, continue à investir massivement dans des projets fossiles polluants et archaïques.

Pour le « greenwashing » enfin, c’est EDF qui remporte le prix avec 42 % des votes de cette catégorie pour sa récente campagne de communication « Changer d’énergie ensemble » qui a coûté plus cher que les dépenses du groupe en recherche et développement dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne représentent elles-mêmes qu’une part infime du chiffre d’affaires du groupe par rapport au nucléaire.

Les Amis de la Terre organisent chaque année les Prix Pinocchio du développement durable pour dénoncer le bilan désastreux de grandes multinationales, en termes économiques, environnementaux ou sociaux. Les multinationales, toujours aussi peu encadrées, ont de plus bénéficié de financements publics sans précédent pour éviter de pâtir de la crise et ce sont les contribuables et les salariés qui doivent assumer les coûts.

Les Amis de la Terre - Friends of the Earth France
2B rue Jules Ferry, 93100 Montreuil - France
Tél/Ph : +33 (0)1 48 51 18 99
Fax : +33 (0)1 48 51 95 12
www.amisdelaterre.org

samedi 14 novembre 2009

Bouillon Marseillais deuxième édition


Un petit aperçu photographique (pris par Laurent Henocque avec sa technique de light painting) de cette folle soirée.
Les invités ont joué le jeu à fond.
Il y a eu des costumes délirants.
Des numéros formidables :
- Malaguetas Groove, groupe de filles percussionnistes qui ont endiablé la soirée
- L'Académie de chant populaire et Michèle Fernandez qui ont enchanté nos coeurs et nos oreilles
- Sylvie Paz et El Chouni (guitariste gitan) ont mis le feu avec leur répertoire endiablé
- Kitchenette étaient super convaincants avec leur couple en furie
- Le collectif Tif a délicieusement trucidé Marc-Antoine
et Christine Fricker a fait danser de main de maître les 150 personnes en face d'elle.
Des jeux auxquels tout le monde a participé massivement et joyeusement.
Toute une équipe de personnes qui nous ont aidé bénévolement pour le vestiaire, la loterie, le rangement avec générosité et spontanéité.
Que toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce second bouillon en soient très chaleureusement remerciés.

Seul bémol, après avoir dissuadé les 150 derniers inscrits de venir (on en était à 435 inscriptions pour 300 places), beaucoup de personnes inscrites ne sont pas venues non plus.
Leçon à tirer pour l'organisation du prochain Bouillon et nouvelles règles à inventer.
Matériellement, c'est encore nous qui payons de notre poche et ça, ça n'est tout simplement plus possible.
Il va falloir mettre un peu de business dans l'artistique et dans l'acte généreux et gratuit.
Ouille, ouille, ça picote !

lundi 9 novembre 2009

São Paulo c'est fini



La première s'est finalement pas trop mal passé.
Il y avait du monde et l'accueil a été plutôt chaleureux.
Même si, vu les conditions techniques extrêmes, nous étions un brin tendus.
L'accueil au théâtre a été très particulier : après le spectacle, le bar était fermé et on éteignait les lumières du hall pour dire à tout le monde, acteurs et public, d'évacuer les lieux !
Donc, les trois représentations sont passées sans qu'on ait vraiment l'opportunité de parler du spectacle avec les spectateurs (la salle a été remplie de façon à peu près égale à chaque représentation).
Bon.
La seconde a été un peu dérythmée, un peu molle, comme souvent les secondes.
Et la troisième, chaotique. Avec des trous de texte, des plantades techniques, ... mais minimes je pense.
Plaisir intense de jouer en portugais même si les muscles de la parole ne sont pas éduqués suffisamment pour trouver l'aisance du français, j'ai trouvé des appuis de jeu incroyables dans ces sonorités nouvelles de mots que j'aimerais transposer au français pour la tournée en janvier.

Rentré tard le soir, je ne suis pas trop sorti.
Plutôt envie de décompresser à l'hôtel que de passer encore 2h dans le bruit d'un restaurant.
Pillé les boutiques de carnaval samedi matin, exploré mollement le marché des créateurs dimanche (on avait moins de temps, le spectacle était à 18h).
Et fini le séjour dans un bar/club de jazz avec tout le monde.
Caïpirinhas évidemment, dansé, rigolé, parlé mais pas trop tard parce que la plupart des brésiliens travaillent aujourd'hui.
Rentré à l'hôtel dans un état un peu avancé mais euphorique comme toujours avec la caipirinha.

Bilan du séjour très positif pour moi, mais assez désespérant en ce qui concerne la compagnie.
Une chose très forte qui me reste de ce séjour, c'est la musique omniprésente, la capacité qu'ont les brésiliens de chanter toujours en toutes circonstances et de connaître par coeur un répertoire incroyable de chansons, et le sens de la fête et du travestissement (carnaval oblige) que nous n'avons pas ou plus en France.
Heureusement, vendredi, c'est Bouillon à la Station Alexandre.
Un petit pont coloré pour passer du coeur brûlant du printemps pauliste à l'automne venté et froid de Marseille.

vendredi 6 novembre 2009

Estreia : première


Départ pour le théâtre dans 10 min.
Hier, dernier filage dans la salle de répé du SESC Paulista.
Cahin-caha.
Moins bien que le précédent evidemment.
Hier soir restau très joli style années 50 où l'on s'est baffrés de hamburgers avec Miniat, Maud, Ben et Franck.
Couché un peu lourds après avoir marché 1/2h en s'exerçant collectivement à lire à voix haute tout ce qui tombait sous notre regard et répéter les sons avec beaucoup d'insistance : ão, dji, bref tout ce que l'on "imagine " du brésilien...
Aujourd'hui filage technique, son, lumière et déplacements de décor.
Première à 21h qui ressemblera donc plus à une générale.
Apparemment, il y a quand-même du monde.
Zut !! :-)

jeudi 5 novembre 2009

Jeudi, je dis : quinta


Moi je dirais comme ça : on patine un peu dans la semoule.
C'est à dire, on répète, on répète, on répète, mais en fait on attend le décor, les lumières, le son et les costumes.
En réalité on attend... le théâtre.
Et en attendant on s'assure, on se rassure.
Demain après-midi seront un filage technique, une générale, une "mise", un échauffement, des raccords et une première dans la foulée.
Sans filet on dit.
Hier soir, Cath accompagnée de Miniature au son et de Philippe à la traduction, présentait une lecture de lettres de Koltès avec Gustavo et Jaïro.
Un rapide voyage en brésilien au travers de la vie de l'auteur de ses tout débuts (il avait 10 ans dans cette première lettre écrite à ses parents) jusqu'à la veille de sa mort.
Je n'ai pas encore tout capté, mais quand-même, pas mal de choses. Catherine lisait souvent le début de chaque lettre, en français, ce qui aidait considérablement à rentrer dedans. Et puis j'en avais déjà lu deux dans le car qui nous accompagnait à l'Estaque pour aller voir "La nuit juste avant les forêts").
Il dit des choses très simples et très fortes sur le sens du théâtre et sur notre humaine manière d'exprimer l'inexprimable.
Force, sensibilité et intelligence d'écriture que les acteurs ressentent très fort en faisant vivre ses mots et en se laissant traverser par eux.
J'ai rasé ma tête pour faire le rôle de Plantières.
Comme ça, ça, c'est fait !

mercredi 4 novembre 2009

Un filage et deux caïpi svp


Après une matinée ensoleillée à réviser les textes et lire tranquilamente, nous avons donc fait notre filage qui s'est extrêmement bien passé.
Espérons que nous pourrons garder cette acuité au milieu du chaos technique qui nous attend.
On nous annonce qu'il n'y a pas trop de public en ce moment au théâtre.
Si c'est le cas vendredi, ça nous fera une générale, ce qui n'est pas plus mal finalement.
Après une séance de notes, nous nous sommes retrouvés dans un bar à côté du SESC pour boire "quelques caïpi".
Pour décompresser, cette boisson euphorisante et absolument parfaite !
Fini la soirée sur le toit de l'hôtel, au bord de la piscine.
Temprérature extérieure à 23h30 : 32°.
No comment.

mardi 3 novembre 2009

Bloc de nouvelles de São Paulo


Il y a eu des problèmes de connexion internet à l'hôtel, du coup mon journal de bord en a pris un coup dans les dents.
Donc... résumé.
Vendredi, après une balade dans le quartier et à la "livraria cultural" (immense librairie), on a recommencé les répés au SESC Paulista qui est juste à côté de l'hôtel.
Travail scène par scène, sans décor, sans costume, sans musique, histoire de se remettre dans le bain, reprendre ses marques ou les prendre, tout simplement (façon de parler) puisque c'est ici la 3ème version que nous entamons.
La répartition du texte en fançais et en portugais n'est pas la même et les rôles ont été intervertis depuis l'année dernière, mais seulement en version française. Il faut faire la même chose en portugais maintenant.
La salle où nous répétons est au 9ème étage du SESC et surplombe la Paulista, ainsi qu'une partie de la ville.
Sur le toit, il y a une terrasse très sympathique où l'on peut boire café, jus de fruits et grignoter des gâteaux plutôt assez goûteux...
Suis passé, le soir, avec Maud rue Oscar Freire, la rue des boutiques de fringues chic pour trouver "quelque chose" pour Didier (j'ai trouvé).
Manger ensuite dans un restau "buffet à volonté", pas cher, veille de week-end, ambiance surchauffée, on pourrait même pas dire bruyante. C'était carrément des hurlements sans discontinuer. On a réussi à s'isoler un peu dans une salle en RC pour manger des trucs assez infects pour tout dire.
Samedi matin, avec Ben et Maud, on est allé dans les boutiques de carnaval. Pas de bol, jour d'alloween, C'est la foule qui nous faisait avancer sans que nos pieds touchent le sol...
Réussi quand-même à trouver du tissu doré, mordoré pour le prochain Bouillon. Bien rigolé en essayant toutes sortes de choses farfelues (je passe les détails).
Puis de nouveau répé jusqu'au soir.
Bu une caïpirinha avant d'aller au dodo.
Dimanche, sortie avec Gustavo, Ben, Maud à Joanopolis à une centaine de km de SP.
C'était bien de voir un peu de campagne et de montagne.
Des cascades de 160m de haut, bu du lait de coco pour se rafraîchir.
Les températures sont soudain montées et l'été arrive d'un coup.
Passé la journée ensuite dans la famille de Gustavo. Une petite maison au bord d'un immense lac, très beau, avec une piscine.
Des gens qui arrivent et qui partent sans arrêt. Toujours des membres de la famille, très grande, puisque Gustavo lui-même ne les connait pas tous.
Le père et l'oncle aux percus accompagnés de chanteurs de samba, sans discontinuer toute la journée jusqu'au soir. Caïpirinha à volonté, barbecue et balade en bateau à moteur sur le lac.
Repartis le soir un peu pétés quand-même mais rechargés à bloc.
On peut dire qu'ils ont le sens de l'accueil et de la fête.
Un Bouillon brésilien : point n'est besoin, ils se le font tous les jours ici.
Hier, lundi, jour férié au Brésil (Toussaint), nous avons répété dans une petite salle où travaille la compagnie dont fait parti Sandra.
Trop petite pour faire un filage (initialement prévu).
Nous avons continué le travail de détail et anticipé les déplacements (complexes) de décor.
Nous jouons vendredi et ne serons dans le théâtre que jeudi.
Pas le temps d'une générale.
La première risque et promet d'être assez rock'n'roll...
Raccords "son" déjà prévus... samedi !
Si tout va bien, la dernière devrait être aux petits oignons..
Si d'ici là, ils ont réussi à remonter le décor.
Oups.
Malgré ce contexte, je crois que tout le monde est beaucoup plus détendu qu'à la création...
Même cath, me semble-t-il.
Aujourd'hui, filage à 14h au SESC Paulista.
A suivre (si internet ne nous lâche pas d'ici là).

vendredi 30 octobre 2009

Vendredi sexta feira São Paolo


Je n'ai pas trouvé le moyen de tranférer mes photos de mon téléphone vers mon mini-ordi eepc.
Donc, j'illustrerai ce séjour avec des images internet...
Le voyage s'est bien passé.
Après un whisky, une coupe de champ et une liqueur de poire, je me suis quelque peu assoupi pendant 7h. Le temps d'un petit déj et nous étions arrivés à SP.
C'est un peu étrange la sensation de n'avoir passé que 3h dans l'avion (12h en réalité) et d'avoir fait 9500km.
Je me suis re-étalé 1/2h en arrivant à l'hôtel.
Et après un déjeuner dans un "restau au kilo" (le principe de ce genre de restau très répandu au Brésil est un buffet + ou - conséquent selon les endroits, où l'on remplit son assiette de ce que l'on veut et que l'on fait peser ensuite, sachant que la salade - chère pèse - que la viande + chère) une plâtrée de sushis (grosse communauté japonaise dans cette ville), on avait rv à 14h pour une première séance de travail.
Retrouvailles joyeuses et émouvantes avec les brésiliens "aaaaahhhh ! querido... lindo... saudades de você !!!", c'est comme un refrain que l'on connaît par coeur, dont on rit après mais c'est un jeu dans lequel on rentre avec plaisir avec moultes effusions et embrassades collées/serrées ! c'est le plaisir aussi de repasser à la réalité après une année de Skype.
On a lu la pièce pour la nouvelle (à chaque fois nouvelle) répartition des langues française et portugaise.
Plaisir de réentendre ce texte savoureux et de le redécouvrir dans ces nièmes variations.
Pour ma part, c'est l'énorme plaisir et satisfaction de jouer en portugais. après une année de cours et d'études assidus du portugais à l'Hispam à Marseille, avec Tania, ma chère professora paulista.
Hier soir, on est allé voir avec Catherine, Gustavo e Simone une pièce dans laquelle joue Sandra, une des actrices du Retour Au Désert.
7 monologues de personnages + ou - fous ou en tous cas, perturbés. 21h à SP, minuit pour mon horloge interne et 95OOkm dans les pattes : j'avoue... je n'ai pas tout compris.
Je peux même dire que je n'ai pas capté grand chose. J'ai juste lutté avec le sommeil.
Temps gris et pluvieux, températures tempérées (+ou- 18°).
Aujourd'hui, répé de 14 à 22h.
Et un peu du matin pour aller errer sur la Paulista, l'avenue principale de SP.
Le sentiment d'être au Brésil, même ici dans cette mégapole surexcitée et polluée, est quand-même très fort.
Prazer (plaisir).

mardi 27 octobre 2009

Veille de départ à São Paolo


Voilà, c'est reparti pour un tour.
Demain, 23h20, vol Paris/São Paolo.
Un court séjour de 12 jours.
"Le Retour au Désert" ou bien "O Retorno ao Deserto" en franco-portugais, avec des brésiliens dedans.
Et une troisième version avec plus de portugais, des rôles qui ont été intervertis en France mais pas encore au Brésil, un changement de comédien un brin inattendu.
Bref beaucoup de boulot en un minimum de temps avec en plus des lectures, des conférences et des spectacles à voir.
Intense tournée en perspective.
Je vous tiens au courant !

mardi 6 octobre 2009

Desperate Singers : une critique



Et quelle critique !!
Merci à Mercy Seat (http://www.discordance.fr) pour ce compte-rendu flamboyant !

Il y a toujours quelque chose de pathétique et de dérangeant dans les hommages faits aux chanteurs morts : trop souvent sacrifiées sur le sacro-saint hôtel de la mémoire intouchable, ces soirées peuvent très vite se transformer en rassemblement de clones grimés à outrance qui, les yeux rivés sur un grand écran, braillent approximativement sur « ces plus grand tubes rien que pour vous ».

Théatre des Bouffes du Nord - Lundi 28 septembre / Festival d’Ile de France

Et bien penser cela c’est se fourvoyer grandement sur l’aura magnétique de Klaus Nomi et l’héritage foutraque qu’il laisse derrière lui. Avec son Oratorio Burlesque et Tragique, l’ensemble classique Télémaque donne pour le chanteur un requiem baroque et brechtien, décalé et raffiné, et en tout les cas à la hauteur.

L’homme à la tête de clown

Déjà, Klaus Nomi, c’est qui ? C’est quoi ? C’est quand ? Klaus Nomi c’est cet extraterrestre synthétique qui, un jour parachuté dans le New York bouillonnant des années 80 décide de mettre sa voix de contre-ténor au service du Rock, et son âme au service de son art.

Klaus Nomi c’est aussi ce clown triste au regard plastique qui allie la rigueur glacial de l’électro, à la mélancolie profonde de la renaissance et l’ironie mordante du cabaret. Qui a dit bizarre ?

Space Odditty

C’est cette « étrangeté spatiale », que l’ensemble Télémaque retranscrit sur scène avec une subtilité déconcertante : le visage grimé comme des clowns blancs, vêtus de tenues dépareillées qui rappellent autant la cour du Roi Henri VIII que le Kit Kat Klub de Berlin dans les années 30 (robe de mise pour les femmes comme pour les hommes), ils transgressent sans strass, ni épaulette, les barrières que Nomi se faisait un plaisir de briser : les hommes chantent comme des femmes, les femmes jouent comme des hommes, on joue du piano comme on jouerait de la guitare et la contre basse passe d’accompagnement à instrument principal.

Autrement dit, un joyeux bazar, où il fait bon se laisser prendre au jeu. De toute manière, le spectateur n’a pas trop le choix : il est constamment mis à contribution, pris à parti et mis à l’ordre par les deux Ténors/Maitres de Cérémonie qui assurent le rythme soutenu de la soirée. Aucune pause, aucun temps morts, même dans les moments plus calmes, l’intensité dramatique est tellement palpable qu’on ne peut relâcher son souffle, comme le Génie du King Arthur de Purcell que Nomi avait immortalisé avec Cold Song.

Splendeur avant la Chute

Car finalement, le fil conducteur de cette soirée, plus que Klaus Nomi lui-même, c’est cette énergie omniprésente, cette tension permanente qui nous rappelle que « quelque belle que soit la fin, on jette un peu de terre et en voilà pour jamais » (Pascal, Pensées). En témoigne le choix des pièces interprétées : The Cold Song (King Arthur, Henry Purcell) The Witch is Dead (Wizard of Oz, Harlod Harlen) Requiem for a Party Girl (Patria III, Murray Schaffer), Dido’s Lament (Dido and Aeneas, Henry Purcell). L’ombre de la mort plane sur chacune de ces œuvres, implacable et omniprésente.

On la met sous les feux des projecteurs pour tenter de l’apprivoiser, et on tente désespérément de la cerner. On essaye même parfois d’y échapper ou de s’en cacher. Parfois même on la devance, et on finit par lui faire face. Du burlesque au tragique il n’y a qu’un pas, que l’ensemble Télémaque fait en douceur. Lentement, l’oratorio burlesque se métamorphose en élégie funeste et les larmes de rire se voilent de tristesse. Le concert qui s’achève sur « la mort de Didon » résonne comme un chant du signe dans le Théâtre des Bouffes et nous laisse bête devant l’efficacité d’autant de simplicité.

Ramener Nomi à son essence, le dépouiller de ses artifices clinquants et voir derrière le masque pour en tirer son énergie la plus sincère, voilà l’hommage le plus vibrant que l’on pouvait faire à ce desperate singer. Merci donc, l’ensemble Télémaque, d’avoir tout compris, mais surtout de l’avoir transmis.

Crédits photo : Stéphanie Kastner (www.stephaniekastner.book.fr)

jeudi 24 septembre 2009

Desperate Singers


Me voilà à l'avant-avant-avant veille de ma première officielle mise en scène.
Lundi 28 septembre à 20h30 au théâtre des Bouffes du Nord, à Paris.
Un concert de musique contemporaine, 13 musiciens, 2 chanteurs et un chef d'orchestre.
Théâtraliser la musique, tel était l'enjeu.
Enjeu réussi ?
Réponse du public lundi soir !
Au travers de cette musique, j'ai essayé de parler de mélanges de genres, féminin et masculin, mais pas seulement.
Parler de cette infinité de caractères à l'intérieur de nous.
Rendre compte de leur morbidité et leur vitalité.
Faire le lien avec Klaus Nomi et le passage de l'euphorie d'une libération sexuelle des années 70 au cauchemar du sida des années 80.
Réfléchir sur le masque social, sur ce que l'on essaye tant bien que mal de paraître, et sur ce que nous sommes vraiment : indéfinissables, contradictoires, loufoques, imaginatifs, sensibles, monstrueux...
Mettre en comédie une musique assez noire finalement, c'était ça le but.
En tous cas, quoiqu'en dise le public et les critiques, je suis très heureux du travail effectué et des relations nouées avec Télémaque.
Un genre de... rencontre quand-même : ce qui n'arrive pas tous les quatre matins.
Alea jacta est...

vendredi 11 septembre 2009

Hortefeux à l'école du rire

Il l'a dit à la radio ce matin : c'était une blague sur les auvergnats !
Ha ha ha !
Il est trop drôle ce Brice, j'adore son humour...

Et puis c'est pas comme s'il était connu pour être un réac endurci.
Les gens sont aigris de lui vouloir tant de mal !!

mercredi 9 septembre 2009

dimanche 16 août 2009

Brüno, le dernier film de Sacha Baron Cohen



Beaucoup (trop) de critiques négatives pour ce film fiction/reportage.
On lui reproche, entre autres, de manipuler les gens pour se faire mousser.
Ok. Mais, si les personnes interviewées sont manipulées, jusqu'où sont-elles prêtes à aller pour "passer à la télévision" ?
Jusqu'où peut aller une association qui a pour but de trouver et récupérer les grandes misères humaines (le "Dafa", entendez "le Darfour") dans un but de promotion publicitaire ?
Jusqu'où une personne s'occupant de causes humanitaires peut aller pour parler de son amour et de sa compassion pour le malheur humain confortablement assise sur... un jardinier mexicain ?
Et nous, jusqu'où irions-nous ?
A partir de quand cela devient-il vraiment insupportable ?

Bien au-delà du thème de l'intolérance de l'homosexualité, on voit juste ce monde où la domination masculine est défendue bec et ongles par les hommes comme par les femmes. La misère, le pouvoir, la récupération et le déni de l'autre ont gangréné nos sociétés et quand on nous le montre crûment dans un film, on trouve que le film est vulgaire et porno.
Alors que c'est ce monde manipulable à merci qui l'est.
Ca me fait penser au film de Pasolini : "Salo ou les 120 jours de Sodome".
Même aujourd'hui, il reste encore un film insupportable à regarder (?).
Mais qu'est-ce qui est insupportable : le film ou l'horreur et la perversion de la dictature nazi, et au-delà de toutes les dictatures ?
Celle du capitalisme, celle de la TV, celle de sa propre toute puissance jamais soignée et totalement inconsciente ?
Je trouve que Brunö, dans un tout autre style, a à voir avec Pasolini dans sa façon brutale et sans détours de montrer les personnes et nos sociétés comme elles sont.
Avec pour Sacha Baron Cohen la dimension de l'absurde et du burlesque poussée à l'extrême.
Je dis bravo.

lundi 3 août 2009

Avoir 44 ans de 1950 à 1988

Et oui, c'est possible !
C'est bien moi sur les trois photos suivantes.
Ca fait longtemps que je n'ai pas mis ce blog à jour.
C'est l'été.
C'est vraiment le moment de partager toutes les conneries.
Hi hi !

1988


1978


1950



Allez sur le site, rentrez une photo à vous :
vous verrez, vous n'aurez pas l'air tellement plus malins !

samedi 20 juin 2009

FaceBook BadFood


Ça y est !!!
J'ai réussi !
Je ne suis définitivement plus du tout sur FaceBook, j'ai anéanti ce compte !
Je ne serai plus submergé d'infos débiles !
Je ne chercherai plus à trouver 100 amis supplémentaires.
Des dizaines de personnes ne me demanderont plus de devenir leur ami
pour ensuite me proposer des trucs dont je me fous totalement.

Je décide de supprimer des heures passées à me connecter d'une page à l'autre
au profit d'activités dont j'ai perdu le fil à force de...
Lire, oui, mais plutôt des livres ou des journaux que je choisis,
plutôt que d'avaler quotidiennement cette logorrhée insipide et sans fond.

Je me suis laissé embarqué, je ne recommencerai plus,
promis !

lundi 25 mai 2009

La grippe A : pour cacher quoi ??

Un regard un peu frais et un peu moins conventionnel sur l'actualité brûlante du soi-disant danger imminent qui nous guette, et nous occupe l'esprit.
Des fois qu'on se mettrait à trop penser...
.

samedi 23 mai 2009

Pour quoi ou pour qui finalement ??


Les Pile ou Versa, collectif de création des Hautes-Alpes engagé dans "la lutte contre la morosité", "Fuck the French Government", "Marseillais contre Dieudonné", etc.
On en trouve à la pelle en ce moment.
ON EST CONTRE.
Et ce faisant, en ne gardant que les intitulés, qu'est-ce qui reste ?
Une bonne publicité pour ?
La morosité, French Government, Dieudonné et j'en passe, que je ne vais quand-même pas nommer !!
C'est donc bien difficile de proposer quelque chose de constructif du genre :
un collectif engagé dans "la création de purs instants de bonheur", "Imagine a new democracy", "Marseillais pour la paix au Proche Orient" ???
Personnellement, je ne comprends pas l'intérêt sous-jacent : si quelqu'un a une explication, je suis preneur !

mercredi 13 mai 2009

Service Public : pétition nationale.


Initiée par Michel Vauzelle, président de la Région PACA Député à l'Assemblée Nationale et ancien Garde des Sceaux.

POUR LE MAINTIEN DU SERVICE PUBLIC

Si elle atteint 10 % du corps électoral le gouvernement sera obligé de faire voter un référendum, c'est dans les textes de la Constitution.
(Soit 4, 4 millions de signatures, c'est énorme bien sûr mais réalisable si chacun y contribue un tant soit peu).

Bien sur, ce texte est à diffuser au maximum si vous pensez comme moi que cela vaut le coup d'essayer!!!!

Signer la pétition

dimanche 26 avril 2009

Des stars présentes au premier Bouillon Marseillais

"Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller."
Kerouac





Toutes les vidéos du Bouillon Marseillais

mardi 7 avril 2009

Avis aux pauvres


LA FRANCE – S.A.R.L.
REPRESSION – INEGALITE – EXPULSION

Considérant tout l’argent que les pauvres des USA ont fait perdre aux Actionnaires
Considérant les graves menaces qui pèsent sur le taux de Profit
Considérant les attaques contre la Liberté d’Exploitation
Ayant consulté les Maîtres du Monde, les Dirigeants des Multinationales et des Mafias

DECIDE :
Article 1 : Les pauvres devront immédiatement rembourser la diminution intolérable de l’augmentation du profit des ultra-riches
Article 2 : Les salariés inutiles seront immédiatement licenciés, les autres aussi, jusqu’à ce qu’un taux de profit satisfaisant du Capital soit rétabli
Article 3 : Les contribuables devront rétablir les bénéfices faramineux des spéculateurs par une contribution volontaire obligatoire déterminée par ces derniers
Article 4 : Les initiateurs et bénéficiaires du Grand Casino Mondial seront exonérés de toute contribution grâce au Bouclier Fiscal. Ils détermineront la part supplémentaire des sommes récoltées par la Contribution Volontaire Obligatoire au titre de réparation du stress subi
Article 5 : Pour éviter tout éventuelle tentation de révolte des pauvres, le Service du Travail Obligatoire, injustement aboli en 1944 sera rétabli jusqu’à 70 ans

Fait au Fouquet’s

Le P.D.G. de LA FRANCE – SARL

mercredi 25 mars 2009

Votre Friday Night Fever


Nous avons lancé l'idée et le challenge il y a quelques mois avec quelques amis, de créer un évènement trimestriel à Marseille pour les artistes et AVEC les artistes marseillais.
(Il n'y a pas de sponsors, pas de politiques, pas d'association, aucun but lucratif, pas de recherche d'emploi. Une action désintéressée, si, si. J'vous jure, ça existe !)
L'idée étant de faire se rencontrer les artistes qui, à priori, ne se connaissent pas tous entre eux, loin s'en faut.
Et de générer des envies de rencontres, des croisements et pourquoi pas des projets ensemble, grands ou petits.
Une action artistique résistante en quelque sorte.
On a appelé ça : "Le Bouillon Marseillais".
La première fête aura lieu à la Friche le 24 avril. La suivante en juillet, le lieu reste encore à déterminer.
Vous avez sûrement reçu l'info, mais on en reçoit tellement, il se peut que vous ne l'ayez pas repéré.

L'adresse de notre site

Mail d''invitation pour les artistes

Mail d'invitation pour les amis et les amis des amis

La seule contrainte, que l'on soit artiste participant ou non ou que l'on soit simple invité, c'est de s'inscrire à l'adresse contact@bouillonmarseillais.org
et de venir au minimum en se faisant joli au maximum complètement costumé sur le thème : "Votre Friday Night Fever".

La fête est dans un mois seulement : ça urge
!

Nous espérons avoir de vos nouvelles très vite que vous puissiez venir ou non, que vous puissiez participer ou non. On compte sur vous. Merci beaucoup.
Et SURTOUT parlez-en autour de vous,
les amis de nos amis sont nos amis.

Après le Banquet



Bon, c'est vrai, j'ai abandonné mon blog et les blogs des autres aussi par la même occasion.
Mais... j'ai des circonstances atténuantes !
Un Bouillon + un Banquet, c'est beaucoup pour un seul homme.
Le Bouillon est en court (cf post précédent).
Le Banquet, c'est fini.
J'ai eu peur, à vrai dire, que ce soit raté.
On était très tendus pour les premières représentations et les retours des spectateurs étaient très mitigés.
Et puis, il y a eu la dernière, avec plusieurs personnes déjà venues à la générale et à la première et qui n'avaient pas trop apprécié.
Et oh miracle ! elles ont finalement beaucoup aimé.
Miracle à demi. On a changé quelques données de base concernant le rapport au public. Dans un espace aussi exigu que celui d'un banquet où public et comédiens partagent la même table, c'était incontournable.
En résumé, on a commencé les premières représentations sur un rapport de personnages et de fiction et coupés du public, et on a fini sur une chose beaucoup plus simple, plus détendue et dans un rapport immédiat avec chacun des convives.
Là fut toute la différence.
Du théâtre oui, mais comme du théâtre de rue... en salle.
Un truc pas facile à trouver quoi, ceci expliquant cela.
Affaire à suivre.
On espère que ça va tourner bien-sûr.
Personnellement et sans aucune humilité, je peux dire que j'adore ce spectacle !
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dimanche 15 mars 2009

Le Banquet Fabulateur


J'ai laissé tomber le blog depuis un moment pour cause de répétitions intenses.
Voilà, on y est presque.
Générale mardi soir et première mercredi au théâtre des Salins à Martigues.
Le spectacle est un banquet auquel participent spectateurs et comédiens, autour d'une même table.

"Rien n'est humain qui n'aspire à l'imaginaire", c'est à partir de cette phrase de Romain Gary qu'on lève son verre et qu'on se lance des défis comme le faisaient ces hommes de l'Antiquité réunis autour du banquet de Platon.
A partir de là apparaissent des personnages du théâtre : la Reine Marguerite, Platonov, Phèdre, Ophélie, Faust, Cyrano, Oedipe, Hamlet, Oreste qui nous racontent à quel point, nous autres humains sommes fragiles, et nous rappellent que sans cette faculté de donner du sens à la vie en inventant des récits, nous aurions déjà sans doute disparu depuis longtemps comme ont disparu les grands dinosaures...

Mercredi 18, vendredi 20 à 20h30 et samedi 21 mars à 18h, au théâtre des Salins, à Martigues.
Le Banquet Fabulateur

lundi 2 mars 2009

Les idées


Extrait d'un livre que je lis en ce moment...

"Le peuple ne bougera pas sans idée. Et un peuple qui n’a pas d’artistes n’a pas d’idées. Et je parle bien des artistes, João, pas des intellectuels froids et donneurs de leçons inutiles. Ici et maintenant, il nous faut des artistes, des visionnaires, de ceux qui renversent les certitudes sans avoir peur de la critique. La modernité et le progrès se nourrissent de l’imprudence de l’art. N’oublie jamais cela, mon jeune ami…"

« Corcovado » - Jean-Paul DELFINO

jeudi 26 février 2009

La vie mode d'emploi


Il y a quelques temps, une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que l'homosexualité est une perversion.
« C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 :
"Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination."
La Bible le dit, un point c'est tout »,
affirma-t-elle!

Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre :

" Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la loi de Dieu. J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autres lois bibliques. Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre 21, verset 7. À votre avis, quel serait le meilleur prix ?

Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est
applicable aux Mexicains, mais pas aux Canadiens. Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi ne puis-je pas posséder d'esclaves canadiens ?

Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa période menstruelle, comme l'ordonne le Lévitique, chapitre 18, verset 19. Comment puis-je savoir si elles le sont ou non ? J'ai essayé de le leur demander, mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.

J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. l'Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d'une quelconque manière ?

Autre chose. Le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peut pas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ. Idem pour sa femme, qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, mon oncle passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique chapitre 24, versets 10 à 16 ? On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d'une réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des membres de leur belle-famille, tel qu'il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14.

Je me confie pleinement à votre aide. Merci de nous rappeler que la parole de Dieu est éternelle et immuable.
Un point c'est tout.

mardi 24 février 2009

Enfermons tous les fous


Monsieur le président

Je suis d'accord avec votre idée d’enfermer les fous, mais je pense que l'on peut aller plus loin. N'ayez pas peur de vos rêves. Poussez votre idée jusqu'au bout et ...
enfermez TOUS les fous.
Les fous dangereux immédiats, évidemment, mais aussi les fous dangereux plus flous, les fous dangereux du fin fond des banlieues mais aussi les fous dangereux des salles les plus hautes de tous les palais du monde.
Les fous dangereux artisans, industriels, commerçants, financiers, actionnaires, industrieux, parasites, politiques, profiteurs, quêteurs de profits,
les artistes bien-sûr dangereux divagateurs,
mais aussi les chercheurs - si on ne les arrête pas, dieu seul sait ce qu'ils pourraient trouver -
les médecins, infirmières, aides-soignants qui à tous prix veulent maintenir en vie la plupart des fous de ce monde,
les éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux que l'on paye (certes pas grand chose) pour se battre contre des moulins - quelle folie –
les enseignants qui donnent des outils aux fous en les instruisant,
les juges qui accusent certes mais aussi qui innocentent tous ces fous qui vont ensuite en liberté,
les faiseurs de lois et de décrets qui laissent les fous les plus hauts placés décider des plus grandes folies pour leur confort personnel,
les fous à droite, à gauche, en haut, en bas, et j'en oublie...

Faites un rêve, monsieur le Président : enfermez TOUS ces fous.
....
Juste une petite question : qui fermera la porte ?
Vous, monsieur le Président ?

SIGNEZ LA PETITION
"LA NUIT SECURITAIRE".

Participez !
Il faut absolument que chacun écrive une lettre au Président de la République (puisqu'il semble être celui qui prend les décisions), avec une copie à son député (puisque nous serions encore dans une démocratie où les lois passent par le parlement).
Les premières lettres sont disponibles sur ce site.

Pour adresser un courrier au Président, voici le lien " Ecrire au Président ".

vendredi 13 février 2009

jeudi 12 février 2009

Christophe Leloil Sextet E.C.H.O.E.S.


C'était ce soir à Marseille au "Cri du Port".
Christophe Leloil, trompettiste avignonnais (et ami, au demeurant), vient de sortir un album : "E.C.H.O.E.S." qu'il a composé pour un sextet :
Carine Bonnefoy (piano)
Raphaël Imbert (sax alto, ténor et clarinette basse)
Thomas Savy (sax baryton, clarinette basse)
Simon Tailleu (contrebasse)
Cédrick Bec (batterie)
Et le Christophe sus-nommé.
Inventif, varié, inspiré, fantaisiste, léger, profond en même temps.
Une suite de morceaux qui jamais ne s'arrête et nous emporte pendant 1h1/2.
Du jazz de jazz, toujours limpide et des moments magiques de quasi silence tout en résonances et harmoniques.
Et tous les musiciens excellentissimes.
Rien à redire.
Moi beaucoup aimer.
Christophe Leloil MySpace

mardi 10 février 2009

On n'est pas tous égaux


"J'ai un copain qui a de la veine qui voit des serpents, des rats, des larves, des trucs sympas quand il hallucine.
Moi je vois la réalité."
Romain Gary - "Pseudo"

lundi 9 février 2009

Très peu de riches encore plus riches avec toujours plus de pauvres vraiment plus pauvres


Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Brecht en parlait déjà en 1930 dans Ste Jeanne des Abattoirs et avant lui, Paul Claudel dans L'Echange.
On pourra pas dire qu'on nous a pas prévenu depuis longtemps !
Cliquez là pour plus de détails !
69% de + pour les hauts salaires

dimanche 8 février 2009

Tendre


Quand les jours meilleurs se font attendre
La vraie solution c'est de s'entendre
L'un tout contre l'autre pour s'étendre
Et d'être tendre
Voir les jours monter, les soirs descendre
Voir les flammes devenir des cendres
Et savoir que le mieux à tout prendre
C'est d'être tendre

Tendre l'autre joue quand on s'embrasse l'une
Pondre des poutous comme un pruniers des prunes
Se voler dans les plumes à coup de bisous doux
On ne sait pas tout ce que l'on peut apprendre
D'un regard très doux, d'un sourire si tendre
C'est simple à comprendre
Pourtant ça vient l'on ne sait d'où

Claude Nougaro

vendredi 6 février 2009

Les Plages d'Agnès


Je sors tout juste du cinéma.
La tête remplie d'images et le coeur d'émotion.
Un film simple plein d'amour, d'inventivité et d'humilité.
80 balais passés ?
T'en vas pas Agnès, on a tellement besoin de gens comme toi.
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