mardi 24 février 2009

Enfermons tous les fous


Monsieur le président

Je suis d'accord avec votre idée d’enfermer les fous, mais je pense que l'on peut aller plus loin. N'ayez pas peur de vos rêves. Poussez votre idée jusqu'au bout et ...
enfermez TOUS les fous.
Les fous dangereux immédiats, évidemment, mais aussi les fous dangereux plus flous, les fous dangereux du fin fond des banlieues mais aussi les fous dangereux des salles les plus hautes de tous les palais du monde.
Les fous dangereux artisans, industriels, commerçants, financiers, actionnaires, industrieux, parasites, politiques, profiteurs, quêteurs de profits,
les artistes bien-sûr dangereux divagateurs,
mais aussi les chercheurs - si on ne les arrête pas, dieu seul sait ce qu'ils pourraient trouver -
les médecins, infirmières, aides-soignants qui à tous prix veulent maintenir en vie la plupart des fous de ce monde,
les éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux que l'on paye (certes pas grand chose) pour se battre contre des moulins - quelle folie –
les enseignants qui donnent des outils aux fous en les instruisant,
les juges qui accusent certes mais aussi qui innocentent tous ces fous qui vont ensuite en liberté,
les faiseurs de lois et de décrets qui laissent les fous les plus hauts placés décider des plus grandes folies pour leur confort personnel,
les fous à droite, à gauche, en haut, en bas, et j'en oublie...

Faites un rêve, monsieur le Président : enfermez TOUS ces fous.
....
Juste une petite question : qui fermera la porte ?
Vous, monsieur le Président ?

SIGNEZ LA PETITION
"LA NUIT SECURITAIRE".

Participez !
Il faut absolument que chacun écrive une lettre au Président de la République (puisqu'il semble être celui qui prend les décisions), avec une copie à son député (puisque nous serions encore dans une démocratie où les lois passent par le parlement).
Les premières lettres sont disponibles sur ce site.

Pour adresser un courrier au Président, voici le lien " Ecrire au Président ".

1 commentaire:

Unknown a dit…

participé et diffusé.
C'est vrai qu'il est difficile d'être silencieux face à ça (et je sais de quoi je cause, je bosse dans un hopital psychiatrique)...