jeudi 6 janvier 2011

Ubatuba


Retrouvailles sur le quai de la gare routière à Ubatuba, joyeuses et émouvantes, avec Gustavo et Simoni.
Après un voyage de 5h30 en car sur une route montagneuse et virageuse, longeant la mer, conduit par un chauffeur contredisant totalement l’idée de la sensualidade brasileira.
Brutal (prononcer : « brrroutaou »), c’est le mot.
Une épreuve.
5h30 de respirations profondes pour ne pas vomir, 5h30 en effaçant les autres visages verdâtres alentours, 5h30 à s’empêcher de penser : « dans 6 jours, il faudra recommencer dans l’autre sens ».
Emouvantes nos retrouvailles malgré tout.
Déjeuner dans un restau bio et zen d’Ubatuba, au bord de la mer et sous une pluie battante.
Marché des artisans. Kitch.
Un pauvre chien, seul, abattu, immobile, le front bas, la quéquette à l’air, semble vouloir désespérément avertir l’humanité de l’absurdité du monde dans lequel nous vivons.
Personne ou quasi, ne s’intéresse à lui. Bien-sûr.
Le père, la sœur, le beau-frère de Gustavo.
Un rituel des rois en ce 6 janvier.
Ensemble autour d’une table. Les pieds ne doivent pas toucher le sol. Après avoir mangé une première graine de grenade, on recrache la graine blanche (que l’on conservera pendant un an dans son porte-monnaie), en invoquant un premier roi mage, puis en buvant une gorgée de vin rouge. Ainsi 3 fois pour chaque roi mage.
Assuré de na pas manquer d’argent jusqu’en 2011.
A suivre…
La soirée dans la pizzeria la plus bruyante du monde, avec les pizzas les meilleures de l’Italie, avec la première caïpi au Kiwi. Avec la fatigue, passé directement dans une autre dimension avant de plonger dans un sommeil moite et profond.

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