samedi 1 janvier 2011

Retour à Rio


La vue de notre chambre avec en toile de fond le Pão de Açucar.

Je me demandais bien ce qui allait se passer dans l'avion pour Rio, en ce premier janvier 2011 à 0h00.
Tout le monde allait-il se lever et s'embrasser ?
L'avion, rempli de brésiliens jusqu'au fond du gosier, allait-il se transformer en une salle géante de samba, tous chantant, percussions à la main ?
Les hôtesses et stewards allaient-ils nous arroser de champagne ?

Je me disais : sûrement rien de tout ça, ce sera une surprise, c'est imprévisible...
Effectivement, à minuit, voilà ce qui s'est passé :
le commandant a annoncé qu'à Paris, il était minuit (franchement, à ce moment-là qu'est-ce qu'on s'en cagait de Paris),
un grand silence a suivi
j'ai embrassé Didier (et Didier m'a embrassé évidemment)
j'ai commencé à entonner l'intro musicale de "Je vais à rio" de Claude François,
puis devant l'intensité du silence général, je me suis tû,
me suis retourné, ai vu deux vieillards en train de s'embrasser goulûment (si !),
j'ai vu passer une hôtesse avec un chapeau pointu et une langue de belle-mère,
juste passer car juste après, elle s'est cachée derrière un rideau avec tous les autres hôtesses et stewards,
et puis c'est tout.
Après on nous a servi nos plateaux repas,
un demi verre de champagne,
on a joué à "Qui veut gagner des Millions",
on a perdu,
et puis on s'est endormi.
Avec un peu de recul, on était presque au bord du cauchemar Lynchien.
J'ai beaucoup aimé cet imprévisibilité là !

Moi, je me suis réveillé le lendemain matin,
on survolait Salvador de Bahia, l'horizon rougeoyait.
J'ai chanté à Didier les premières mesures de "Je vais à Rio",
on n'était plus sûr du nombre de mesures de l'intro.

Le reste était d'un banal à pleurer.
Sortie de l'aéroport, change, taxi, arrivée à Santa Teresa,
petit dèj de papayes au soleil,
douche, tenue de touriste short, tee shirt et tongues,
et balade toute la journée à Ipanéma et Copacabana,
restau japonais,
rentrés sous une petite pluie par 28°,
pour finalement s'écrouler de fatigue environné par les piaillements incessants de la jungle ambiante.
Quel ennui !

2 commentaires:

Unknown a dit…

Dur dur la vie.. revenez vite au pays les boys... ;-)
(big big kiss et bonne année encore)

Guylène a dit…

Mais alors pourquoi ils n'ont pas réagi ????
Minuit à Paris ...Quelle heure à Rio ??
Minuit à Paris ?
Mais dans les nuages ...Pas d'heure !!!
Est-ce que Didier t'a filmé en train de chanter Cloclo???
Ah !Les st'Sylvestre se suivent et ne se ressemblent pas !!!