samedi 11 octobre 2008

Sanseverino à Martigues


Hier soir, vendredi, au théâtre des Salins.
Première partie : Nevchehirlian Trio.
Imprononçable dit-il, à raison.
Jeune, à ses débuts, mais plein de talent, indubitablement.
Sauf que le slam, c'est chiant, moi je trouve.
"Frères et Soeurs", c'est une chanson à lui, c'est tout de suite incomparable.
Il devrait faire de la chanson ce gars et simplifier peut-être son nom de scène, et zioup, il emporterait le public facilement.
Là, en +, on attendait Sanseverino, alors évidemment, c'est pas un exercice facile.
Et Sanseverino, sur scène, c'est tout simplement une bête (de scène).
Brillant, talentueux, drôle, inventif, irrespectueux, politisé à mort, poétiquement-obsédé-sexuel-rock'n roll.
Un spectacle original, avec pas beaucoup de ses chansons habituelles (Les Embouteillages, Anasthasie, Les Sénégalaises, ..) et une orchestration à trois avec deux accordéonistes de haute volée, des gazouilleurs du clavier j'appelle ça.
Avec des percus folles dans lesquelles lui, le Sanseverino, frappe rageusement à coups de tatanes énervées mais pas rageuses.
Une scéno simple et efficace (des lampadaires de bureau genre années 50, et puis basta).
Deux heures de concert, rien à dire, il parle beaucoup, il nous fait rire beaucoup, loco, il chante bien, il joue de la guitare, du banjo et autres instruments à cordes parfaitement, il laisse la place néanmoins à ses accolytes accordéonistes qu'on admire tout autant d'être si bons, si justement présents et de l'accompagner si bien.
Voilà une saison qui démarre fort en ces temps de tourmentes boursières et de catastrophes annoncées.

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