mercredi 21 novembre 2007

20 novembre a Rio


Enfin, nous sommes montés au Corcovado.
Lieu mythique, après le Pain de Sucre, pour se dire que vraiment, on y est.
Ultra-touristique, ok, on s’en fout, on y est !
Et Le Christ, d’accord, il a des trous dans les mains, d’accord.
M’enfin quand-même, il est plus sur sa croix, il est en vie, c’est quand-même un peu plus sexy comme symbole. On a encore du chemin à parcourir, mais aumoins ça enlève une couche de morbidité.
Et puis il est tout en haut à Rio. Quand on y est, on a plus envie de chanter des airs d’Antonio Carlos Jobim que « Jésus revient », par exemple. Ca fait tout de suite plus envie.
Mais bon.
Le temps se maintient au relativement beau, c'est-à-dire sans pluie et sous une grosse chaleur très humide (80% d’humidité dans l’air, paraît-il).
On a travaillé très intensément et des esquisses pointent un peu le bout de leur nez et commence à donner du sens à ce « Retour au Désert » franco-brésilien.
Le sens qu’on donne aux choses au théâtre n’a pas toujours d’explication rationnelle.
Leçon du jour.
Surprise, je croyais que l’on pouvait toujours trouver ou mettre ou décider d’un sens rationnel aux choix artistiques se raportant à un spectacle.
Bonne nouvelle : là encore, il y a des surprises et l’irrationnel fait place au scientifiquement démontrable et ça me ravit.
La science, ses preuves et sa rationnalité qui occuppent tout le terrain, ça m’a toujours un peu énervé.
Ici, tout est plus aléatoire, incontrôlé, moins péremptoire.
Ca fait grand bien à tous les étages !



Et ca, c'est en sus ( si j'ose m'exprimer ainsi), les couilles de Hulk suspendues aux arbres et qui n'ont jamais repris leur taille normale...

1 commentaire:

Odille a dit…

J'aime visiter ton blog, je visite un peu ta pensée, je t'embrassseeeee fort!!!!!

O
Odille