lundi 9 novembre 2009

São Paulo c'est fini



La première s'est finalement pas trop mal passé.
Il y avait du monde et l'accueil a été plutôt chaleureux.
Même si, vu les conditions techniques extrêmes, nous étions un brin tendus.
L'accueil au théâtre a été très particulier : après le spectacle, le bar était fermé et on éteignait les lumières du hall pour dire à tout le monde, acteurs et public, d'évacuer les lieux !
Donc, les trois représentations sont passées sans qu'on ait vraiment l'opportunité de parler du spectacle avec les spectateurs (la salle a été remplie de façon à peu près égale à chaque représentation).
Bon.
La seconde a été un peu dérythmée, un peu molle, comme souvent les secondes.
Et la troisième, chaotique. Avec des trous de texte, des plantades techniques, ... mais minimes je pense.
Plaisir intense de jouer en portugais même si les muscles de la parole ne sont pas éduqués suffisamment pour trouver l'aisance du français, j'ai trouvé des appuis de jeu incroyables dans ces sonorités nouvelles de mots que j'aimerais transposer au français pour la tournée en janvier.

Rentré tard le soir, je ne suis pas trop sorti.
Plutôt envie de décompresser à l'hôtel que de passer encore 2h dans le bruit d'un restaurant.
Pillé les boutiques de carnaval samedi matin, exploré mollement le marché des créateurs dimanche (on avait moins de temps, le spectacle était à 18h).
Et fini le séjour dans un bar/club de jazz avec tout le monde.
Caïpirinhas évidemment, dansé, rigolé, parlé mais pas trop tard parce que la plupart des brésiliens travaillent aujourd'hui.
Rentré à l'hôtel dans un état un peu avancé mais euphorique comme toujours avec la caipirinha.

Bilan du séjour très positif pour moi, mais assez désespérant en ce qui concerne la compagnie.
Une chose très forte qui me reste de ce séjour, c'est la musique omniprésente, la capacité qu'ont les brésiliens de chanter toujours en toutes circonstances et de connaître par coeur un répertoire incroyable de chansons, et le sens de la fête et du travestissement (carnaval oblige) que nous n'avons pas ou plus en France.
Heureusement, vendredi, c'est Bouillon à la Station Alexandre.
Un petit pont coloré pour passer du coeur brûlant du printemps pauliste à l'automne venté et froid de Marseille.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bon retour et bon bouillon,content pour toi de cette expérience !