jeudi 5 novembre 2009

Jeudi, je dis : quinta


Moi je dirais comme ça : on patine un peu dans la semoule.
C'est à dire, on répète, on répète, on répète, mais en fait on attend le décor, les lumières, le son et les costumes.
En réalité on attend... le théâtre.
Et en attendant on s'assure, on se rassure.
Demain après-midi seront un filage technique, une générale, une "mise", un échauffement, des raccords et une première dans la foulée.
Sans filet on dit.
Hier soir, Cath accompagnée de Miniature au son et de Philippe à la traduction, présentait une lecture de lettres de Koltès avec Gustavo et Jaïro.
Un rapide voyage en brésilien au travers de la vie de l'auteur de ses tout débuts (il avait 10 ans dans cette première lettre écrite à ses parents) jusqu'à la veille de sa mort.
Je n'ai pas encore tout capté, mais quand-même, pas mal de choses. Catherine lisait souvent le début de chaque lettre, en français, ce qui aidait considérablement à rentrer dedans. Et puis j'en avais déjà lu deux dans le car qui nous accompagnait à l'Estaque pour aller voir "La nuit juste avant les forêts").
Il dit des choses très simples et très fortes sur le sens du théâtre et sur notre humaine manière d'exprimer l'inexprimable.
Force, sensibilité et intelligence d'écriture que les acteurs ressentent très fort en faisant vivre ses mots et en se laissant traverser par eux.
J'ai rasé ma tête pour faire le rôle de Plantières.
Comme ça, ça, c'est fait !

2 commentaires:

Unknown a dit…

Une grosse pour cette première sans filet ^^...

Unknown a dit…

Heu j'ai foiré mon com...je voulais dire une grosse ..., enfin tu m'avais compris !