Un spectacle mis en scène par Aurélie Leroux autour de Tchekhov, aux Bernardines.
Dands une scéno qui m’a fait penser aux photos de Tim Walker (photo ci-dessus).
J’ai bien aimé l’idée de rendre compte de Tchekhov sans jouer une de ces pièces.
Malheureusement, c’est resté à mi-chemin entre « je veux quand-même représenter des scènes et des personnages de Tchekhov » et « je demande aux acteurs de faire des propositions sur ce qu’ils imaginent et ressentent de cet auteur ».
Dans le premier cas, il valait mieux choisir une pièce et la monter, parce qu’il écrivait bien quand-même, le bougre, et une pièce c’est mieux que des bouts épars, je trouve.
Dans le second cas, il fallait faire plus confiance aux acteurs et pousser beaucoup plus loin l’imaginaire, quitte à s’éloigner radicalement, en apparence, de Tchekhov. Ici l’imaginaire se résume à ce que l’on connaît de Tchekhov pour peu qu’on le connaisse un peu. Le samovar, les cerisiers, les repas ou l’on s’ennuie, où rien ne se dit, la décadence de la bourgeoisie, etc. Mais ça aussi, c’est dans ses pièces, alors pourquoi ne pas choisir de monter une de ses pièces (je sais je me répète) ?
Elle aurait pu extraire les thèmes qui l’intéressait (Aurélie Leroux) pour ne plus laisser place au bout du compte qu’à des scènes quasi oniriques ou cauchemardesques, en tous cas plus personnelles et innatendues.
La prochaine fois ?
vendredi 12 décembre 2008
Tatez-là si j’ai le cœur qui bat
Publié par OlipO à 16:35
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