vendredi 5 décembre 2008

Les Caprices de Marianne au Gyptis


Très étonnant en fait ce que j’ai ressenti à la vision de ce spectacle !
On peut pas vraiment parler de « point de vue » sur la pièce, passé la définition dramaturgique qui consiste à mettre Octave du côté des rappeurs et Célio du côté du romantique désespéré, avec thèmes musicaux et danseurs qui vont avec.
Les acteurs ne sont pas du tout dirigés, alors chacun se débrouille comme il peut et dans ce cadre (ce non-cadre là), Guillaume Clausse s’en sort plutôt pas mal. D’autres un peu plus malheureusement, malheureusement…
Mais ce qui m’a le plus étonné, c’est la naïveté avec laquelle tout ça est fait.
Du coup, on entend bien le texte de bout en bout et les jeunes qui sont là dans le théâtre auront envie de revenir (après avoir vu et entendu du Musset, c’est quand-même pas rien).
Et moi, je ne me suis pas ennuyé comme parfois je m’ennuie à assister à des spectacles beaucoup plus « pensés ».
Le théâtre a cette dimension irrationnelle, aléatoire et subjective, fort heureusement.
D’autant plus que je constate que ce que je ressens là, à un instant donné est sûrement l’opposé de ce que ressent mon voisin au même moment. Alors…
Je me fie de moins en moins à ce que l’on me dit des spectacles, en bien ou en mal, et préfère définitivement me rendre compte par moi-même.
Ca vous semble évident ?

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