mercredi 14 septembre 2011

Ile du lapin


Et une nouvelle journée sur l'île du Lapin.
Dont on ne saura jamais pourquoi elle s'appelle ainsi.
Temps magnifique.
Vagues.
Paillotes.
Poisson grillé sur la plage.
Baignade.
Soleil.
Vacances.
Retour en barque sur mer un peu agitée et trempouillés en arrivant au port.
Croisé une famille de singes sur la route.



Et puis piscine, poisson grillé et petit coup (de jus de fruits en ce qui me concerne, on a un peu abusé de l'Angkor beer pendant 5 semaines, et du mojito et...)
Là, ça va.
Retour à la normale.

mardi 13 septembre 2011

Voyage à Kep


F. reste à Phnom Penh, trop fatigué pour nous suivre pour seulement 2 jours.
Lui repart le 15 à Marseille.
On est parti à 6 avec 2 taxis.
3h de route.
Retour au Malibu où nous avions déjà passé un week-end.
Aprem tranquille, piscine, apéro, restau et petit verre de nuit.
Décompression.

lundi 12 septembre 2011

Dernière


C'était la der des der.
Une salle remplie de + de 400 gamins, pour la plupart n'ayant jamais mis les pieds au théâtre ou très peu.
Pas prévenus, pas préparés.
Et pourtant captés, attentifs, à l'écoute et embarqués.
Une belle troisième et dernière.
Généreuse et rythmée.
Le coeur se serre face à cet éphémère du théâtre, vraiment très éphémère dans le cas présent.
Une dernière soirée avec les acteurs autour d'une table et puis il faut se dire au revoir ou plutôt adieu.
Et chacun reprend sa route.
Ce n'est pas que triste.
C'est incensé d'avoir partagé ça et inespéré et magique et ardu et compliqué et enthousiasmant et désespérant.
Ciao Phnom Penh.
Demain direction Kep pour quelques jours de repos.
Les vacances !

dimanche 11 septembre 2011

Seconde

Didier est arrivé cet aprem.
Aller/retour en tuk tuk à l'aéroport.
Posé les affaires, douche.
Cherché un restau : CCF fermé, cantine fermée, tuk tuk pour le théâtre, mangé vite fait un plat de riz dans un boui boui avec un serveur un peu simplet qui ne nous a pas lâché de tout le repas.
Vous voulez autre chose ? Vous voulez encore de l'eau ? Vous voulez pas de la bière ? C'est bon ? Ca va sinon ? Pardon, je vous interromps... Vous êtes français ?
Etc.
Fait quelques raccords au théâtre avec les acteurs.
Bu un verre à l'hôtel Intercontinental. Grand hôtel début de siècle (20°). Luxe et vide absolus. Contraste saisissant entre là et le boui boui une heure avant.
Petite prière collective dans la loge avec les acteurs et Sopouane notre traductrice (très émouvant).
Et seconde.
Moins de monde.
Mais très belle représentation et accueil chaleureux.
Trouvé un nouveau restau très bon en terrasse perchée sur les toits et... dodo !

samedi 10 septembre 2011

Première

Voilà, ça a eu lieu.
Je n'ai jamais vu un public pareil : c'est une grande claque !!
On me l'avait dit pourtant, mais ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer.
Spontané, généreux et sans complexe : rires, applaudissements, cris.
Quand ça leur plaît, ça leur plaît VRAIMENT :-)
Et l'inverse est vrai aussi paraît-il : quand un spectacle ne plaît pas, les gens se lèvent et partent, tout simplement.
Les acteurs ont été formidables, avec la masse d'informations ingurgitées en si peu de temps et avec seulement un filage/générale dans les pattes, chapeau !
Pour qu'ils se sentent vraiment libres et s'approprient l'affaire, il faudrait au moins 6/7 représentations, mais bon...
Nous on est ravis du travail effectué avec eux et de notre petite équipe.
Le bilan est finalement très positif : on s'aime et on se respecte, on s'appuie les uns sur les autres en toute confiance, chacun amène ses compétences et point n'est besoin de longues heures de discussion pour chercher le sens et se mettre d'accord sur le fond.
Le résultat sera toujours critiquable, on pourra toujours dire qu'on n'aime pas ou que c'est "facile" ou vulgaire ou qu'il aurait fallu faire autrement.
Il y a un univers et cet univers a hier soir rencontré joyeusement le public cambodgien.
Le reste est silence donc, et dans ce silence se trace un chemin intérieur.

vendredi 9 septembre 2011

Générale

Matin et après-midi, détails de l'acte 2, 3 et 4.
Soirée générale.
Qui s'est très bien passée.
Tout est maintenant à peu près en place.
C'était un peu relâché au niveau du rythme (dû à la fatigue générale des acteurs).
Mais c'est souvent mieux pour une générale, je trouve, cet état-là.
A suivre pour la première de demain...
Si je peux faire une critique, qui ne sera forcément pas objective :
je dirais que F.M. signe là une mise en scène inventive, drôle, impertinente, originale et généreuse, confirmant un véritable talent de metteur en scène et de directeur d'acteurs.
La scénographie de M.L. fonctionne à fond mélangeant maison cambodgienne, petits emballages locaux et boîte à jeu infernale, mise en valeur avec efficacité et simplicité par les éclairages de P.F.
L'aide de C. pendant la dernière semaine a été la très bien venue. On s'est senti accompagnés, servis, épaulés sans être dépossédés de quoi que ce soit.
Je ne m'auto-critiquerais pas en ce qui concerne la musique..
Ca aura été un travail de folie : monter 5 actes en un mois et demi, dans des conditions pas toujours évidentes, en affrontant une somme de problèmes incalculables et avec une reconnaissance pas vraiment à la hauteur de l'investissement et du talent mis en oeuvre...
Mais nous savons qui nous sommes, savons ce que nous avons investi et sommes conscients de nos compétences.
Le reste est silence...

jeudi 8 septembre 2011

Vu depuis la régie


Les journées sont longues, le matin, la salle n'est pas climatisée.
Les cambodgiens ont la faculté de s'endormir en 2 secondes.
Question d'habitude pour récupérer de ce climat épuisant.
Aujourd'hui, vus l'acte 5 et un bout du 3.
Demain, il faut finir, faire une "allemande" et une générale.
On va bien rigoler...

mercredi 7 septembre 2011

Derniers jours

On répète maintenant matin et après-midi pour tenter de rattraper le retard.
Fini le détail de l’acte 1, une partie du 2, filage de ce bout-là et détail de toute la fin de l’acte 2.
Du coup, ça a quand-même une autre gueule !
Avant-dernière piscine (la carte arrive à expiration demain…)
Soirée avec P. et M. dans un restau très calme, très chaleureux et bu des coups jusque tard.

mardi 6 septembre 2011

Laborieusement


Repris un petit peu du poil de la bête (façon de parler).
On avance dans le détail mais TRES lentement.
Arrivés à la fin du premier acte.
Cela dit, cette partie est magnifique, on attend de voir le filage/répétition générale de vendredi, puisqu'il nous sera impossible de filer avant.
La musique se simplifie et je ne m'occupe plus que des tops.
On arrive à communiquer simplement avec Tuch, le technicien son (cf post précédent, un grand chemin a été parcouru de part et d'autre) et il m'apprend des mots en cambodgien.
Alors, en phonétique :
- Tchoumribssôeuh : bonjour
- Tchoumriplieuh : au revoir
- Tic tic : tout petit
- Li haï : ciao
- Sokça bayté : ça va ?
- Sokça bay : ça va.
- Tchohop sann : stop !
- Sombrassann : on fait une pause
- Lohona : très bien !
- Promproya : attention !

C'est chouette, encore 3 ans au Cambodge et je pourrais commencer à espérer me débrouiller tant bien que mal.
Mais... je pars dans.. 2 semaines...

lundi 5 septembre 2011

Dernière semaine de répétition

La journée s'est mieux passée.
Nous avons commencé à tout revoir en détails : jeu, tops lumière, tops son, niveaux,...
Seul petit hic, on est arrivé à la moitié de la scène 3 de l'acte... 1 :-(
Petit moral, petite forme.
Piscine et soirée en solitaire.
Ca sent déjà l'automne sous cet été tropical.

dimanche 4 septembre 2011

Les jours se suivent...

Je n’ai rien écrit depuis 3 jours.
Fin de semaine difficile.
Passage à vide.
Sans transition.
L’enthousiasme de toute la semaine a laissé la place à une déprime, la légèreté à une chose un peu pesante.
Pas trop envie de développer.
En espérant que la semaine qui arrive soit porteuse de bonnes surprises et que la première, qui a lieu samedi prochain, me permette de confirmer la fierté que j’avais de participer à ce projet…

jeudi 1 septembre 2011

Acte 4


Une petite balade au marché Orussey ce matin.
Entre la première fois avec Franck où j'avais été impressionné au point de me dire que je ne pourrais jamais aller seul dans cet endroit et aujourd'hui où je m'y suis baladé en toute tranquillité et sans me perdre (ce qui est un exploit eût égard à mon sens inné de l'orientation inversée), 3 semaines seulement se sont écoulées.
C'est assez réjouissant.
Trouvé un restau bio, high tech avec petite épicerie : c'est vraiment un décalage total avec le reste de la ville...
Une galerie exposant des masques magnifiques et très chers.
Maintenant qu'on sait les faire, on ne va pas les acheter : on va les fabriquer !
Une répétition incroyable encore.
Chaque acte réserve ses surprises et les acteurs se dépassent et se surpassent.
C. est arrivée cet aprèm, fatiguée forcément après 14h de vol et 2h de sommeil.
Vu un magicien dans un bar suisse rempli de français à Phnom Penh.
L'adresse : 135 rue 19, longtemps cherché et pour cause. Il y a 2 numéros 135 et à plusieurs centaines de mètres de distance et surtout environnés de numéros dans un ordre aléatoire : 121, 123, 125, 566, 34, 145, 147, 149, 151 312, 2, etc.
Il a fallu mener un enquête, faire plusieurs allers-retours, interroger le patron d'un restau français, partir et revenir pour réussir à le trouver (le restau pas le patron).
Là encore, la logique nous échappe totalement !
Et retrouvé C. après à son hôtel, petit havre de paix, au bord d'une petite piscine avec des petits plats cuisinés. Du tout petit qui fait plaisir et détend.
On s'est raconté un peu le Cambodge, le spectacle, les derniers potins...
Et une fin de soirée dans LE bar gay de Phnom Penh avec P.
Un serveur foldingue un peu insistant, lourdingue mais pas méchant.
Un moment agréable à une terrasse confortable avec un mojito (deux plus exactement).
Et un retour endiablé avec un conducteur de tuk tuk, un brin défoncé, gay et nounours de surcroît.
On a bien rigolé en zigzagant sur les boulevards.
Un cambodgien nounours gay, ça existe donc : incroyable !