jeudi 24 janvier 2008

Hamlet, Ken Loach, Leloil et Booker Little

Tout d'abord 3 photos qui donnent à voir une sorte de diversité dans le répertoire à interpréter (décrit dans le blog précédent) avec une petite légère tendance générale à l'excès.
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Et puis le dernier Ken Loach au cinéma.
C'est formidablement fait, joué, cadré, dirigé, tout ce qu'on veut, mais ça commence à me péter les couilles Ken Loach.
Parce que la période n'est pas facile et qu'il me semble que la seule force qu'on ait pour répliquer à tout ce marasme et ce cynisme ambiants, c'est l'envie de vivre, de réaliser, de se réaliser envers et contre tout.
Hors, quand on sort de ce film, on a juste envie de se dire que ce monde est vraiment pourri, qu'il n'y a rien attendre de l'humain qui décidément ne pense qu'à lui, surtout quand il est pauvre, et d'aller promptement allumer le gaz, si on a la chance d'en avoir.
Ou se jeter par la fenêtre, ça c'est accessible à tous...
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Et puis hier soir, un concert de jazz à la Cité de la Musique à Marseille.
Un sextet dirigé par Christophe Leloil, trompettiste et néanmoins ami, et réuni autour de l'oeuvre de Booker Little mort en 1961, à 23 ans après avoir enregistré avec les plus grands, Coltrane, entre autres.
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Difficile de parler de la musique, sauf dire que c'est un répertoire étonnant, avec de grosses variations de tempi, de rythmes et de couleurs tonales ou modales.
On se laisse entraîner, ça donne même envie de bouger.
Quant à l'interprétation, il y a eu plein de beaux moments, d'impro notamment.
A suivre, pour ceux qui aiment le jazz.

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