jeudi 27 novembre 2008

Guy Cassier aux Salins



Mise en scène high tech.
Acteurs excellents.
L'histoire d'un théâtre et de sa troupe au début de la seconde guerre mondiale.
Ou comment "le diable", petit à petit, infiltre le théâtre et le pervertit.
Ou les compromissions d'un homme de théâtre avec le pouvoir nazi.
Une première partie où on se laisse prendre comme dans un film, malgré le surtitrage (ils parlent en flamand) et les voix qu'on a du mal à identifier (tous les acteurs sont sonorisés).
La seconde partie est plus monotone, cédant à quelques facilités de mise en scène (le discours du dictateur démultiplié en direct sur grand écran).
Je ne me suis pas endormi mais j'en ai eu un peu la véléité.
Mon voisin de derrière, lui, n'a pas hésité, je l'ai bien entendu.
J'étais content de voir ce spectacle, pas énervé je veux dire, comme des fois des spectacles peuvent m'énerver.
Mais je me demande pourquoi on met systématiquement de la vidéo et des micros au théâtre ?
Pour faire comme si cétait du cinéma ?
Parce qu'on est complexé de n'être qu'au théâtre ?
Parce qu'on a peur que l'image audio-visuelle l'emporte et qu'on finisse par ne plus avoir personne dans les salles ?
Mais c'est bête, parce que justement en faisant ça, la salle se vide de moitié à l'entracte tant il est vrai que ce "parler vrai" finit par devenir lancinant et doucement hypnotique...
J'ai aimé la toute fin.
Que répondre quand la guerre se termine, et qu'on est artiste et collabo ?
"Je... je.... je ..."
FIN
!

1 commentaire:

blogarcia a dit…

On pourrait répondre : "jeu... jeu... jeu..."