mercredi 25 mars 2009

Votre Friday Night Fever


Nous avons lancé l'idée et le challenge il y a quelques mois avec quelques amis, de créer un évènement trimestriel à Marseille pour les artistes et AVEC les artistes marseillais.
(Il n'y a pas de sponsors, pas de politiques, pas d'association, aucun but lucratif, pas de recherche d'emploi. Une action désintéressée, si, si. J'vous jure, ça existe !)
L'idée étant de faire se rencontrer les artistes qui, à priori, ne se connaissent pas tous entre eux, loin s'en faut.
Et de générer des envies de rencontres, des croisements et pourquoi pas des projets ensemble, grands ou petits.
Une action artistique résistante en quelque sorte.
On a appelé ça : "Le Bouillon Marseillais".
La première fête aura lieu à la Friche le 24 avril. La suivante en juillet, le lieu reste encore à déterminer.
Vous avez sûrement reçu l'info, mais on en reçoit tellement, il se peut que vous ne l'ayez pas repéré.

L'adresse de notre site

Mail d''invitation pour les artistes

Mail d'invitation pour les amis et les amis des amis

La seule contrainte, que l'on soit artiste participant ou non ou que l'on soit simple invité, c'est de s'inscrire à l'adresse contact@bouillonmarseillais.org
et de venir au minimum en se faisant joli au maximum complètement costumé sur le thème : "Votre Friday Night Fever".

La fête est dans un mois seulement : ça urge
!

Nous espérons avoir de vos nouvelles très vite que vous puissiez venir ou non, que vous puissiez participer ou non. On compte sur vous. Merci beaucoup.
Et SURTOUT parlez-en autour de vous,
les amis de nos amis sont nos amis.

Après le Banquet



Bon, c'est vrai, j'ai abandonné mon blog et les blogs des autres aussi par la même occasion.
Mais... j'ai des circonstances atténuantes !
Un Bouillon + un Banquet, c'est beaucoup pour un seul homme.
Le Bouillon est en court (cf post précédent).
Le Banquet, c'est fini.
J'ai eu peur, à vrai dire, que ce soit raté.
On était très tendus pour les premières représentations et les retours des spectateurs étaient très mitigés.
Et puis, il y a eu la dernière, avec plusieurs personnes déjà venues à la générale et à la première et qui n'avaient pas trop apprécié.
Et oh miracle ! elles ont finalement beaucoup aimé.
Miracle à demi. On a changé quelques données de base concernant le rapport au public. Dans un espace aussi exigu que celui d'un banquet où public et comédiens partagent la même table, c'était incontournable.
En résumé, on a commencé les premières représentations sur un rapport de personnages et de fiction et coupés du public, et on a fini sur une chose beaucoup plus simple, plus détendue et dans un rapport immédiat avec chacun des convives.
Là fut toute la différence.
Du théâtre oui, mais comme du théâtre de rue... en salle.
Un truc pas facile à trouver quoi, ceci expliquant cela.
Affaire à suivre.
On espère que ça va tourner bien-sûr.
Personnellement et sans aucune humilité, je peux dire que j'adore ce spectacle !
.


dimanche 15 mars 2009

Le Banquet Fabulateur


J'ai laissé tomber le blog depuis un moment pour cause de répétitions intenses.
Voilà, on y est presque.
Générale mardi soir et première mercredi au théâtre des Salins à Martigues.
Le spectacle est un banquet auquel participent spectateurs et comédiens, autour d'une même table.

"Rien n'est humain qui n'aspire à l'imaginaire", c'est à partir de cette phrase de Romain Gary qu'on lève son verre et qu'on se lance des défis comme le faisaient ces hommes de l'Antiquité réunis autour du banquet de Platon.
A partir de là apparaissent des personnages du théâtre : la Reine Marguerite, Platonov, Phèdre, Ophélie, Faust, Cyrano, Oedipe, Hamlet, Oreste qui nous racontent à quel point, nous autres humains sommes fragiles, et nous rappellent que sans cette faculté de donner du sens à la vie en inventant des récits, nous aurions déjà sans doute disparu depuis longtemps comme ont disparu les grands dinosaures...

Mercredi 18, vendredi 20 à 20h30 et samedi 21 mars à 18h, au théâtre des Salins, à Martigues.
Le Banquet Fabulateur

lundi 2 mars 2009

Les idées


Extrait d'un livre que je lis en ce moment...

"Le peuple ne bougera pas sans idée. Et un peuple qui n’a pas d’artistes n’a pas d’idées. Et je parle bien des artistes, João, pas des intellectuels froids et donneurs de leçons inutiles. Ici et maintenant, il nous faut des artistes, des visionnaires, de ceux qui renversent les certitudes sans avoir peur de la critique. La modernité et le progrès se nourrissent de l’imprudence de l’art. N’oublie jamais cela, mon jeune ami…"

« Corcovado » - Jean-Paul DELFINO